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Le régime macronien déclare la guerre aux Français

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats français à Paris/Sputnik

L’acte 18 marqué par des "violences préméditées" liées aux "casseurs professionnels" a largement servi la cause de la Macronie : étouffer, sur les dehors de la légalité, toute voix discordante à la dictature néolibérale. Ces centaines de "casseurs" qui se sont mêlés à la foule des Français, en s'en prenant aux forces de l'ordre, aux boutiques, aux banques ... ont rendu service à un pouvoir qui s'élève désormais contre son propre peuple. Mais le peut-il vraiment? la Constitution française n'interdit pas le droit à manifester. La France se dirige droit vers un État policier? 

Le gouvernement français vient ainsi d'interdire les manifestations dans des quartiers de plusieurs villes de France. Paris annonce cette décision dans le cadre d’une "nouvelle stratégie plus sévère vis-à-vis des casseurs".

Le Premier ministre français Édouard Philippe a annoncé, lundi 18 mars, que les manifestations des Gilets jaunes seraient interdites dans les quartiers les plus touchés, dont et surtout les Champs-Élysées à Paris, la place Pey-Berland à Bordeaux et la place du Capitole à Toulouse, "dès lors que nous aurons connaissance de la présence d'éléments ultras et de leur volonté de casser".

Depuis Matignon, Édouard Philippe a fait savoir que l’exécutif français procéderait à la dispersion immédiate de tous les attroupements "pour en finir avec les violences". C'est désormais la bonne guerre: les Français seront interdits de manifester là où le régime le souhaite. Et dire que la Macronie use et abuse du droit à la liberté d'expression pour régler des comptes avec des Etats jugés "hostiles". 

Alors que l’ONU a appelé la France à ouvrir une enquête sur les cas de violations des droits de l’Homme et entre autres, sur l’usage des LBD, le Premier ministre français regrette de ne pas en avoir fait un usage plus large par police interposée : Il a déploré "des consignes inappropriées" concernant l’usage réduit des lanceurs de balle de défense (LBD). "Nous allons renforcer la fermeté de notre doctrine de maintien de l’ordre", promet-il encore. 

Depuis le mois de novembre et le début de ces manifestations, près de 30 personnes ont été éborgnées, et handicapé à vie par l'usage des LBD. 

Au micro de France 2, le PM Philippe a d'ailleurs défendu lundi la "réponse ferme" de l'exécutif face aux graves violences commises samedi à Paris qu'il a attribuées aux Gilets jaunes, tout en reconnaissant que la nouvelle stratégie représentait "plus de risque" de blessés entre forces de l'ordre et manifestants. Les menaces du PM à l'encontre du peuple français sont formulées alors que les manifestations "anti-régime" débutées au mois de novembre ont fait 10 morts sans compter le nombre des mutilés ou encore des prisonniers qu'il convient de qualifier de politique. Les médias français maintiennent un black-out total sur le nombre des détenus politiques mais certaines sources évoquent quelques "15 000". 

Pour les analystes, la MAcronie a ainis décidé de partir en guerre contre les Français.  "Jusqu'à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme. Je l'assume.", a dit Philippe en défendant la loi anticasseurs, adoptée par le Parlement aux ordres du régime macronien. Mais la radicalisation, constatent les analystes, sont loin de servir la Macronie, l'échéance des élections parlementaires étant en vue et ces mesures, risquant de provoquer un effondrement du nombre de siège de LREM. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV